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Place

Dans un village : une place. Sur la place : un homme. Cet homme on ne sait rien de lui, pas grand chose mise à part l'histoire qu'il raconte. Tous les jours sur cette place il raconte son histoire : d'un point X, la découverte d'une affiche, à un point Y, la place du village. Sur cette affiche se trouve la photographie d'une petite fille et c'est cette petite fille que l'homme est venu chercher jusqu'ici, du moins c'est ce qu'il raconte. 

 

Autour de l'immobilité de cet homme s'agite tout un village. Il y a des passants furtifs. Et puis il y a des passants récurrents, Gaston et Nénette, qui se fuient autant qu'ils se cherchent, dont l'histoire, vécue et fantasmée, est peut-être la seule chose importante de cette pièce. 

Au Milieu des Hommes

Au Milieu des Hommes dissèque le quotidien sombre de personnages hors normes. Duos énigmatiques qui se cherchent, se provoquent, ne s’animent que pour réagir aux élans de l’autre. Jana l'empoisonneuse et Wallerand l'écrivain public, Margot la prostituée et Auguste, Antoine le jeune sculpteur fou d'amour pour sa sœur...

 

Tous peuplent le même immeuble des bas quartiers d'une ville portuaire. Tantôt maison de poupée, piste de cirque, arène de boxe, ce lieu fantomatique évolue au gré des passions de chacun. De cette bâtisse où la poussière et les rats se faufilent naît le spectacle, les numéros. La pièce est rythmée par les ondulations d’un étrange narrateur, inquiétant Monsieur Loyal dont l'ombre rôde d’une histoire à l'autre.

 

Au milieu des Hommes agit comme un flash photographique qui fixe les contours de figures en crise, désespérément au présent qui ne cessent de convoiter un ailleurs idéal, un nouvel horizon.

Musique Originale - extraits

Crédits

 

Créateur Lumière 
Joao Neves 
 
Costumier
Olivier Colombard
 
Musique Originale 
Arthur Dairaine Andrianaivo
&
Collectif SG : Paya, Rez et Klamcé
 
Graphiste
Antoine Presles
 
Chargée de diffusion 
Léa Ruellan

Visuels et inspirations d'Antoine Presles

Tenir Debout

Tenir Debout c'est l'histoire d'une jeune femme, Ophélie, que sa passion pour la littérature a rendue inapte à l'existence. S'enfouissant sous les mots, elle sombre sous le regard inquiet des deux seuls êtres encore capables de l'aimer, Arthur son compagnon et Elsa son amie d'enfance.


La pièce tente d'aborder différents problèmes propres à notre époque, la solitude au milieu des autres, l'ennui en amour comme en amitié, la définition de ce que l’on appelle l’intimité et la perte progressive des illusions. La culture que l’on a tendance à montrer comme une force n’est elle pas aussi une faiblesse quand il faut faire face à la terrible banalité de l’existence. Y a-t- il, encore aujourd’hui, une place pour ceux qui ont appris les sentiments avec Musset ou avec Shakespeare ? Est-il bon de croire ces auteurs qui à longueur de pages nous décrivent des amours que nous ne pouvons qu’envier, des colères trop grandes pour nous, des désespoirs qui ne finissent jamais que dans une tombe. Mais quand bien même les livres seraient-ils menteurs, comment échanger leurs fariboles contre une existence qui, bien que vraie, reste médiocre.

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